vendredi 26 mars 2010

Du métro à chez moi...

J'ai hésité à vous montrer le parcours de jour ou de nuit. Certes, ce n'est pas dans les rues de la Pointe Saint-Charles qu'il y a le plus de monde, mais paradoxalement je trouve cette absence plus vivante que les sous-terrains de Montréal. Là-bas, il n'y a que commerces et les commerçants, ceux qui regardent jalousement ceux qui achètent malencontreusement. J'exagère à peine... Les sous-terrains de Montréal malgré leur étendues, n'est pas ce qui me manquera de Montréal.
Également, le plateau, aussi charmant qu'il soit, déborde de français.
Voici donc une esquisse de mon quartier, celui que j'ai choisi. je dois vous avouer avoir quand même bien galéré avant d'arriver à ce monument cinématographique d'une esthétique saisissante. La vidéo, presque bientôt.

lundi 22 mars 2010

Samedi et plus...

Ce samedi a été entièrement consacré au Festival. Après la fabuleuse omelette feta, direction 4428, boulevard Saint-Laurent pour 2h30 de ligne-info. En gros les gens posent des questions sur les séances et sur les lieux de projections. Le point sympa, c'est que je peux tomber sur des anglophones, so I speak english. C'est le fun. Puis direction, la cinémathèque pour aller voir un documentaire en compétition sur Hugo Pratt, en italien sous-titré anglais, j'ai pas tout pigé mais c'était plutôt intéressant. Puis session acceuil en salle pour une séance sur la Nouvelle Vague, hommage à Jacques Doniol-Valcroze et le Mépris de Godard. Bon au moment où j'écris, je ne me souviens plus très bien de ce qui s'est passé ensuite, peut-être y reviendrai-je, et la musique qui navigue dans mes oreilles me désoriente quelque peu. Bon, dimanche journée bien longue pour pas grand chose, à part une fin de soirée sympathique chez moi avec mes deux colocs. J'aimerai vous dire que bientôt j'ajouterai des photos, mais pour l'instant ce n'est pas à l'ordre du jour. Peut-être que dans la ferme où je serai, il y aura un appareil à squatter... Je tiens à dire quand même que le mois d'avril qui arrive bientôt va être particulièrement fatiguant, si les nouvelles se font plus rares, c'est que je serai dans ma roulotte, seul (pour normalement 6 personnes), dans mon champs à jouer de l'harmonica sous le ciel québécois étoilé.

dimanche 21 mars 2010

Au boulot...

Le Festival International du Film sur l'Art a commencé, il y a maintenant trois jours. J'y ai commencé mon bénévolat depuis trois semaines, mais je ne vais pas vous parler de ça maintenant. Moi qui avais dit que je ne ferai que de brèves interventions...
Mais n'ayant pas d'appareil photo pour le moment je vais devoir vous conter ma fabuleuse fin de semaine, du latin fabulosus... renvoyant aux mythes et légendes. Je commencerai par vendredi.
Avant cela, je dois vous informer, qu'un de mes colocs nommé Jef (c'est plus court) bosse dans une cooperative de plein air. Donc, avec un ami nommé Simon, nous sommes allés dans cette coopérative pour noter les références de matériels utiles à la randonnée. Il faut souligner qu'avant d'y arriver nous avons bien mis 1h alors que Jef met 3/4 d'heure. Imaginez une ligne droite, a gauche le point d'arrivée, à droite le point de départ. Pour effectuer cette ligne, il est normal de mettre 3/4 d'heure, et bien, sur cette ligne ajoutez un point à l'exact milieu. Je suis avec mon compagnon de route parti de ce point là... Et ce n'est que l'aller. Le retour en bus fut presque trop facile. Mais la fatigue commencait à s'accumuler, et si on ajoute mes heures de bénévolats dans l'après-midi, ma santé psychique et la faim finissaient de me ronger. Heureusement chez Simon, il me restait une part du repas du midi que je n'avais pas terminé, de délicieuses falafels... Ce plat que j'attendais me permit de tenir jusqu'au bout. Tenez-vous bien, ceci n'est que le début d'une très longue nuit. Car après ce long périple, nous allions festoyer à une party pour les bénévoles qui avaient participés au Festival des Rendez-Vous du Cinéma Québécois. Je ne vous cacherai pas qu'avec les liqueurs et boissons de toutes sortes, ce fut un désastre pour le serveur qui était je pense le plus atteint. Rassurez-vous, j'ai bien participé à sa débacle. C'est pas tous les jours qu'on peut festoyer sans dépenser un sou (on dit sou ici). Mais pareil avant d'y arriver, nous pauvres malheureux avons du bien marcher. Le retour fut tout aussi laborieux, de gai-lurons s'amusant à nous indiquer la mauvaise route.
La récompense bien que tardive (pour x raisons) arriva le lendemain. Une omelette à la feta, que du bonheur...

lundi 8 mars 2010

Parc-nature de la Pointes-aux-Prairies...


J'arrive, j'arrive... Plus ça va plus je me dis que de tenir un blog régulièrement est un véritable travail journalistique, pas besoin de faire d'école de journalisme, sauf peut-être pour l'orthographe et la grammaire. Peu importe... J'ai quelques photos d'un joli parc où avec plusieurs amis nous sommes allés nous balader samedi dernier. Malheureusement, il n'y a plus trop de neige ici, donc pas de balade en raquettes. Je suis quand même assez déçu de ne pas voir plus de neige, même si c'est quand même beaucoup plus agréable de ne pas en avoir. Le rechauffement climatique existe, je vous jure. Qu'il soit le résultat des activités humaines ou "naturel" (dixit les climato-sceptiques), peu importe, c'est quand même plus agréable à vivre, en attendant 2012...

samedi 27 février 2010

Suite...

Avant de continuer mon "petit discours sur le bénévolat". Quelques nouvelles fraîches. La première, j'ai trouvé un appartement pour le mois de mars chez deux artistes, peintre et musicien dans un appart avec une cour vraiment cool. C'est dans le quartier anciennement choisi par les immigrés irlandais et assez "prolo". On change pas...
Le quartier est vraiment sympa, à 10 minutes en bus du centre. J'ai des amis que j'avais rencontré il y a quelques jours , ici même, qui habitent à deux rues de mon nouveau logement.
L'auberge de jeunesse où je suis est la première où j'entends plus parler francais qu'anglais.
Donc retournons à cette expérience du bénévolat. Celle-ci se révèle de jours en jours, finalement, de plus en plus intéressantes. Les activités qu'il me propose sont en effet assez variées. La semaine prochaine, je commence le visionnage des films à l'affiche et en compétition pour vérifier qu'il n'y a pas de décrochage du son ou de l'image. Les bénévoles participent vraiment à toutes les étapes, de la préparation à la clôture du festival, pour finir sur une grosse teuf (on peut rêver). Si j'étais plutôt sceptique sur le bénévolat, beaucoup de travail non-payé, au Canada celui-ci semble être une première marche importante pour espérer évoluer dans un milieu difficile et souvent fermé. Bref, pour l'instant je suis plutôt content de mes premiers pas. Comme vous pouvez le constater, j'ai abandonné l'idée de vous faire un comparatif avantages et inconvénients, trop tôt pour le faire et finalement peu d'inconvénients.

jeudi 25 février 2010

Le bénévolat...

Bon, "c'est pas tout mais c'est pas tout" ! Je commence par du Bourvil, mais cela n'a rien à voir avec ce qui va suivre. Nan je voulais parler du bénévolat. J'ai commencé ce qu'on appelle ici et ailleurs une riche expérience faite de rencontres enrichissantes. Je commence par les avantages, dialectiquement je préfère. Je pourrais vous montrer ainsi que finalement le travail (payé) a du bon. Mais, nous n'en sommes pas là. Donc, ainsi commence cette expérience. Rendez-vous 12h30 au siège du Festival international du film sur l'art, ça en jette un ? LE festival sur l'art reconnu et re-reconnu chez les canadiens et étasuniens. Bon, moi malheureusement je connais rien à l'industrie du cinéma canadien.
Petite digression, avant-hier, si mes souvenirs sont bons, il y avait une conférence sur "les nouvelles plateformes", entendez-là, numériques. Moi qui pensait les "canadiens" différents des américains, avec une culture vraiment différente, c'est les théoriciens défenseurs de la francophonie officielle qui le disent, et bien ce que j'ai entendu pendant 1h30 je crois m'a fait un peu peur. Je m'explique, tous étaient d'accord pour dire qu'on peut faire du cinéma pour des écrans de la taille d'un Ipod, bien sûr avec un contenu adapté. D'abord quoi comme contenu, pas de réponse. L'important pour eux étant d'être "connecté" a tout moment. Les sceptiques "du tout technologique" sont évidemment ridiculisés, et donc s'écrasent. Le problème est en fait beaucoup plus profond, ils sont de "bonne foi". Ils pensent réellement que le Canada devra et pourra concurrencer les Etats-Unis et autres pays que s'ils se jettent sur les nouvelles plateformes.
On reviendra pas sur le terme de concurrence, qui me semble inapproprié si nous voulons discuter sainement de culture. Cessons-là ce monologue gauchiste, c'est pas très sain non plus.
Revenons au bénévolat. Euh, oui, ce premier jour de bénévolat en effet a été une journée faite de rencontres relativement enrichissantes, en tout cas agréable. Et peut-être intéressé, puisque je vais normalement avoir le droit à des bons pour assister à des projections, dont un documentaire sur Hugo Pratt, qui paraît-il, est très réussi. Malheureusement, je suis en auberge de jeunesse et je vais devoir laisser la place à quelqu'un pour le poste internet.