Ah le pouce, une sacré belle invention. Utilisé depuis plusieurs siècles (ou presque), ce mode de transport a beaucoup d'avantages et peu d'inconvénients. D'abord, pas besoin de réserver, très souvent les routes sont utilisées par de nombreux automobilistes qui ne demandent qu'à aider un pauvre vagabond à faire quelques kilomètres. Ensuite, on peut aller absolument partout ou presque. Également peu de chance de se voir obliger de décaler son voyage pour cause de grève.
Les routes ne sont pas gérer par des fonctionnaires... L'avantage le plus appréciable étant son prix, c'est gratuit. Bon, il est vrai qu'il est toujours possible de tomber sur un camionneur un peu trop attentionné. Mais le camionneur possède un avantage non-négligeable surtout au Canada, il roule des milliers de kilomètres et a souvent besoin de quelqu'un pour se maintenir éveillé. Avec un peu de chance vous pourrez peut-être même conduire un gros camion rouge pour permettre à votre éphémère compagnon de route de dormir un peu...
J'en suis à quelques sessions stop dans cette fabuleuse contrée, et à chaque fois c'est plutôt croustillant. Tantôt amusant, tantôt silencieux mais toujours amical ou au moins courtois.
J'ai pas encore fait de très longues distances, mais j'ai déjà vite compris qu'au Canada étant donné les distances vaut mieux éviter de se faire déposer dans un village pommé entre votre point a et point b. Parce qu'entre deux patelins, il peut y avoir aisement 300 bornes... Donc forcément, on prend l'autoroute (sans péage) et pour se faire embarquer par une voiture qui passe à cent kilomètres heure, au début on doute. Mais ça marche, pour l'instant on ne peut pas dire que j'ai trop galéré. Sauf le week-end dernier, où, j'ai été débarqué sur une route pommé pas très loin de chez moi, j'ai bien cru que j'allais finir ma route à pied, 20 km... Mais un colombien, qui passait par là, a mis fin à ma randonnée... dommage.
Tant que je suis là, je vais devoir vous dire, pas de photos les amigos. Je les ai oubliés, elles doivent être à la maison, oui je sais, j'oublie tout, mais c'que je veux pas, c'est qu'on se moque de moi, oh hé hein bon, mouarf...
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