mardi 12 octobre 2010

Le temps n'existe plus...

L’expédition de canot dont je reviens a été inoubliable. 16 jours de descente de rivière en canot et non en kayak ou encore canoë kayak ou autre embarcation. Pour les profanes comme vous, je me dois de faire la distinction pour éviter toute confusion.
Les trois premiers jours se sont passés sur des lacs avec une météo pas très commode, mais le moral des canoteurs n'a jamais été atteint. Sur les 16 jours que l’expédition a duré, nous avons pu passer la nuit 4 fois dans des shacks (refuges). Les nuits restantes se sont passées en camping, feu tous les jours, pour se réchauffer de temps en temps mais surtout pour cuisiner. La moitié du temps environ, nous avons mangé le poisson que nous venions de pêcher, souvent les poissons, doré, brochet, carpe.
Nous étions six, Oli, Kévin, J-P, Jas, Virginie et moi-même. Les équipes de canoteurs, deux par canot ont tourné, Jas et moi, Virginie et Oli, Kévin et J-P, puis Kévin et moi, Oli et Jas, J-P et Virginie ou encore Kévin et Jas, Oli et Virginie et J-P et moi. Tout le monde a ainsi pu passer d'un poste à un autre, soit à l'avant pour la cadence ou soit à l’arrière pour le pilotage. Après la section des lacs, nous avons commencé la rivière pour ne plus la quitter jusqu'au pont Terry Fox où été garé les deux voitures. Donc, l’expédition de 230 kilomètres environ prenait un autre visage avec le début véritable de la rivière. Les moins expérimentés comme moi et Jas avons du apprendre les mouvements à effectuer dans les rapides, appel, écart, appui, etc... La classification des rapides va de eaux-vives à R5, et il y a aussi ce qu'on appelle des seuils qui vont eux aussi de S1 à S5. J'ai eu droit à mon premier chavirement dans un S3. Plutôt drôle. En tout cas, apprendre à descendre une rivière en canot avec Kévin, Oli et J-P a été l’expérience la plus incroyable que j'ai eu la chance de vivre jusqu'à aujourd'hui. La descente en rivière, c'est aussi le portage sur des sections en canot trop difficiles, préparer le camp, pêcher pour manger et festoyer. Il faut quand même dire que boire un bon verre de vin ou de Grand Marinier au milieu de la forêt est un instant mémorable. Vivre sur une rivière, être à son rythme pendant plusieurs jours, ne croiser pratiquement personne autre que des chasseurs (nous sommes en période de chasse) ou des canoteurs, être dans une posture d'apprentissage et de respect de la nature sont des choses qui nous apprennent à être humble. Je vais arrêter d'écrire et vous montrez quelques photos (qui seront comme d'habitude ci-dessus). Il y aura un léger retour en arrière avec les photos du chalet construit sur le bateau chez Griffon Aventure.

Je finis en disant que je suis de retour à Montréal pour quelques semaines, 3 ou 4. Puis je pars (enfin) dans l'Ouest Canadien pour un temps encore non déterminé.
Je vous souhaite une bonne semaine et vous dis à très bientôt.

Bises

5 commentaires:

  1. Que du bonheur !

    maman

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  2. Super!! Le titre demeure moyen cependant! :P Ballade Québécoise! Bon vent vieux!
    Kev

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  3. Tes photos sont superbe mais j'aime encore plus quand tu écris. Tu vis des moments forts qu'on a envie de partager souvent. Tu as une bonne plume il faut en profiter.
    On t'embrasse très fort.
    Brigitte et Bruno

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  4. Tu fais vraiment trop envie... c'est super !
    Inutile de te dire d'en profiter je pense... visiblement tu ne fais que ça ! ;-)

    La biz

    Pascale et Romain

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